lundi 26 avril 2010

BRM 300 Le portel le 18 avril 2010

lever a 1H00. départ a 1H40 de chez moi , j'ai perdu un peu de temps au déjeuner. Je n'ai pas réussi a dormir, partir pour un 300 km après une nuit blanche m'inquiette un peu .
je croise dans ma rue 2 fêtards qui sorte du café et me regarde avec des yeux ronds se demandant si c'est l'effet de l'alcool qui déforme ainsi mon vélo.
Ce qui fait que j'arrive a 2H07 au portel .
Tout le monde est déjà sortie de la salle , heureusement , Mario m'a gardé mon carton . un premier merci a lui .

Au départ un des cyclo droit crève , nous partons avec Mario devant , il est fort probable qu"il nous rattraperons facilement .
Mon nouvel éclairage fonctionne bien et est puissant , il tiendra tout le reste de la nuit ( prévu pour 06H00 avec des piles 2700 mah)
il éclaire un peu bas car je l'ai transféré a la va vite la veille lors du changement de vélo , c'est déjà bien qu'il tienne car le systeme d'acroche terracycle que j'avais acheté pour le Ti n'est pas adapté au pioneer

C'est parti pour la désormais habituelle traversée du boulevard industriel la nuit (cf vidéo) je sens Mario un peu stressé a cause de sa blessure, cela ne me rassure pas , moi qui part pour une distance complètement inconnue.

Les droits nous rejoignent assez rapidement apres la sortie de Boulogne . je m'arrête pour pisser après le rond point d'hardelot. je garde le groupe en ligne de mire a environ 300m . je ne les rejoint qu'a etaples car je me refuse de forcer si proche du départ .
je m'aperçoit que la seule pile que je n'ai pas changé , qui est celle de mon éclairage arrière, me lâche au bout de 1H00. j'aurais pus être disqualifié pour éclairage non conforme.

on croise encore les gens qui rentre de soirée.
La traversée des villages la nuit avec le groupe éclairé et clignotant est vraiment impressionnante , le ciel est rempli d'étoile. il ne fait pas trop froid . Jusque ici tout va bien....

On s'arrête avec Mario avant le crotoy pour "re" pisser .Le groupe s'eloigne. En prévention des crampes , je boit comme un "trou", plus d'1 litre les 2 premières heures . Cette fois je n'aurai pas de crampes ( j'ai relevé le siège du vélo ca a peut être jouer aussi)

Arrivé au crotoy vers 5H00 , on hésite a rentrer dans le centre pour trouver un pointage. on le fait qd même mais on y trouve personne. et aucun commerce d'ouvert(cf video) . Dans quelques heures cette place sera noire de monde
On perd beaucoup de temps a en sortir par la digue au revêtement approximatif, un petit lapin nous devance et semble nous montrer le chemin pendant un petit moment. l'apn n'est pas pres pour filmer, dommage..
on apprendra plus tard que le groupe n'est pas rentré dans le crotoy. malgré avoir roulé un moment a plus de 26 de moyenne pour les rattraper et pour ma part, je ne les reverrai jamais de la journée.

La température a considérablement baissée vers 5H00 . A l'aube on aperçoit de la gelée dans l'herbe.Je ne sens plus mes pieds . J'avais hésité a prendre mes sur-chaussures , j'aurais du.
Je suis obligé d'enfiler mon blouson de pluie car je me met a trembler dans les descentes .
Avec le jour qui se lève ,je voit davantage mon probleme a l'oeil , j'ai un gros doute sur la poursuite ou non du brevet mais si je suis venu c'est pour finir. Mario s'en rend compte et me motive a me fixer des objectifs ponctuels "raisonnables" comme atteindre le futur pointage.

Mario diminué par une tendinite au genou semble toujours aussi efficace ,Un vrai métronome. d'ailleurs la plupart du temps je m'abrite honteusement derrière lui . L'abri est vraiment important car je suis plus bas .

2° pointage vers 8H30 a Londinieres , on s'attable au café ( a l'intérieur car dehors malgré le soleil il fait encore froid) et la patronne nous apprend que le dernier groupe de droit vient juste de partir. Cela nous redonne le moral .j'avale mes sandwichs dans un grand café et c'est reparti. Mario surveille les temps d'arrêts et il a raison.

La première portion a été relativement plate , ca va se corser a partir du KM 90 jusqu'au 180 , il n'y a plus que des cotes, et pas des petites . Après le froid , c'est la gravité qui me fait puiser dans mes réserves , et ce qu'elle me rend dans les descentes n'est pas equitable.
Je grimpe a mon rythme , ce qui fait que Mario m'attends souvent au sommet. Je lui conseille d'avancer sans moi. on restera ensemble jusqu'au contrôle d'Airaines.

A partir de Labrove (230) je sens mes forces diminuer un peu. c'est surtout lors des petits arrêts que je le ressent. mais j'avance quand même a un bon petit rythme;
Je traverse des endroits magnifiques, mais je ne voit pas grand monde sur la route . Je me dit quand cas de problème , on est vraiment seul . Mais pour ce 300 j'ai suivi tes conseils Regis et je me suis procuré la veille un portable. Ca rassure .

J'ai un gros coup de barre au Km 295, je n'ai plus de jus , sur le plat je fait du 10 Km/H . Le vélo semble fatigué lui aussi car j'entends des grincement en dessous du siège. ( a l'arrivée je constaterai qu'il était en train de se desserrer)
Je n'arrive que très péniblement a de-clipser les pédales , plus de force dans les jambes.

A l'entrée de Boulogne je reprend un peu de vigeur et me remet a pédaler , la perceptive de rallumer l'éclairage pour rentrer de nuit ne m'enchante pas. Je passe un petit coup de fils a Sylvie pour lui dire que j'arriverai en retard ( j'avais prévu 18H00, sacrément optimiste !) La tentation de lui demander de venir me chercher est grande mais je résiste.
j'arrive au Portel a plus de 19H30 avec 314 Km au compteur Ouf, je suis dans les délais .

322 km a Wimereux Je suis cuit !. Pour la première fois avec le vélo couché , je suis stoppé non pas par une douleur musculaire localisée mais par le physique en general.
J'étais certes désavantagé par le poids du vélo acier et par la section des pneus mais cela a ete largement compensé par son confort mais aussi par la présence de Mario et par des conditions climatiques ideales . De plus je ne pense pas avoir commis d'erreur dans mon ravitaillement.
Le fait de finir trop juste me fait dire que j'ai peut etre atteint mes limites sur ce genre d'exercice et ma participation au 400 cette année est donc fortement compromise .
Mais je suis satisfait, j'ai réalisé mon challenge personnel , un 300 l'année de mes 40 ans . Et il ne me restait plus que quelques jours pour le faire.

Merci encore a toi Mario pour m'avoir accompagner dans cette aventure. Les écarts avec les droits sont aussi due au fait que tu m'a attendu


BRM 300 Km Le portel
envoyé par louison69. - Regardez plus de vidéo de sport et de sports extrêmes.
la video

lundi 15 mars 2010

BRM 200 Le portel 14 Mars 2010

Lever a 4H45 pour un départ de chez moi a 5H15 .
Je passe comme convenue devant chez régis . Je n'ai pas a l'attendre longtemps car 1 minute apres nous voila parti direction le portel pour un départ prévu a 6H00.

Il ne fait pas trop froid , nous avons le temps alors j'en profite pour filmer un peu .
A 6H45 au portel , on rejoint une 10° de cyclistes et on rempli tranquillement les cartons .
Je suis le seul non affilié a un club et même pas a la FFCT. Cela ne pose pas de problème .
Mario apparait de nulle part. Et nous voila parti tous les 3 ensemble pour ce 200.

Le jour se leve rapidement sur la baie de canche. Le parcours est plat. l'allure est bonne.
Nous roulons avec un cyclo droit et dans les cotes , mario reste devant . Nous les voyons disparaitre tout les 2 des la première cote sortie St Leonard.
Avec Regis , nous n'essayons ( et ne pouvont) pas suivre ce rythme.

7H00 arrivée a etaples, première petite pause , on se restaure un peu . Je n'ai pas pris de banane comme prévu , la suite me montrera que c'etait une erreur.

Après Montreuil, nous remontons la vallée de la Canche par la rive droite avec le vent dans le dos jusque Hesdin. (km 65)


Nous arrivons au 1° contrôle a Frevent (km 90) il est 10H00. Nous nous attablons au café pour manger.
Je recent quelques douleurs au jambes surtout au mollet droit, annonciatrice de crampes. Je sens que cette journée s'oriente vers une galère. J'en fait part a mes coéquipiers et leur annonce qu'ils devront certainement finir sans moi.
Heureusement que nous sommes sur un "simple" 200 sinon j'aurai abandonné a ce stade.
Nous repartons. En sortant du café nous croisons le BRM de Bethune .Un quest arrive , c'est Dominique un ami de Regis.

nous discutons un peu, Dominique est au courant que je suis l'heureux acquéreur du Bachetta titane, le monde du velo couché est vraiment petit.....

Nous quittons la vallée de la Canche en direction de Bonnière (Alt. 145m) pour rejoindre la vallée de l'Authie à Beauvon-Wavans.

Ma jambes ne s'arrange pas , a chaque accélération pour raccrocher , je sens que la contracture "definitive" n'est pas loin pour mon mollet droit

arrivée a Auxi le chateau, je fait une halte et j'exhorte mes amis a partir sans moi. Le fait d'essayer de les suivre risque d'aggraver mon état et je préfère finir seul. Ils finissent par accepter

Je roule tranquillement , sur les grandes portions plate , je ne voit pas âme qui vive. Cette solitude ne me dérange pas car je suis le plus souvent seul sur le vélo . Je n'ai jamais ete un habitué des pelotons.

a 3 KM de rue , j'ai la mauvaise idée de poser ma jambe sur la pédale pour me reposer . le contact du mollet avec l'acier réveille définitivement la crampes. la douleur est violente et m'empêche de de-clipser les pédales . Je tombe sur le coté (heureusement du bon ) et je continue a râler a terre toujours accrocher a mon velo.
Des voitures s'arrête en me voyant a terre . Je rassure tout le monde , il n'y a pas de casse .

J'ai eu la bonne idée de prendre le randonneur acier , lourd mais indestructible. seul le siege est un peu râpé sur le coté.
Je reste aussi un petit moment sur la barrière . A ce moment précis pour moi c'est clair que je n'irai pas plus loin.
Je me met en marche vers rue en boitillant .

A 14H30 j'arrive a rue et me "rue" dans le premier café que je trouve.
je commande une crêpe , un grand café et commence a réfléchir a une méthode pour me faire rapatrier.
J'envisage sérieusement de laisser le velo au café et d'appeler un taxi.

Et puis vers 15H15 le soleil se levé . Je me dit que finalement , je pourrai peut etre essayer de me rapprocher , ca ferai baisser le cout du taxi.
Je repart a 15h30 en faisant quand même pointé le carton au café . sur une seule jambe et sans clipser les pédales car la crampe me fait encore souffrir

En direction du nord , le vent devient latéral, le soleil est toujours la ce qui fait que le moral remonte un peu.Je me dit que je finirai quand même ce brevet .
après etaples, je me remet a pédaler, je n'ai plus rien a perdre.et ne connaissant pas le délai maxi je ne voudrai pas louper le brevet de peu. ca passe, bizarrement la crampe me laisse tranquille.

La traversé d'Outreau est pénible, beaucoup de cotes. Je pointe a la boulangerie du portel a 18H00 (cela n'était pas utile finalement on pouvait noter l'heure d'arrivée sur le carton)
J'apprendrai plus tard que Regis et Mario sont arrivé a 16H00...

Bilan des course : BRM validé dans la douleur, une fois de plus je suis penalisé par des douleurs musculaires. ca s'annonce mal pour le 300.
Un enseignement : meme lorsque tout semble perdu il faut savoir attendre l'eclaircie pour repartir de plus belle ( on peut même appliquer cette devise a beaucoup d'autre situations....)


La video :

BRM 200Km le portel
envoyé par louison69. - Regardez plus de vidéo de sport et de sports extrêmes.